Pour aller à l’essentiel :
Les Tribunaux des Activités Économiques (TAE) centralisent les procédures de sauvegarde et redressement judiciaire, simplifiant l’accès à la justice pour les entreprises en difficulté. Cette réforme expérimentale jusqu’en 2028, via 12 TAE pilotes, accélère les décisions. Une contribution de 3 à 5 % du montant des prétentions pour les grandes entreprises finance la modernisation.
Source : Légifrance
Les entreprises en difficulté traversent une véritable tempête juridique ? 🌪️ Depuis le 1er janvier 2025, les tae tribunal offrent une solution radicale avec la création de 12 juridictions spécialisées, marquant un tournant décisif dans la simplification des procédures de sauvegarde et de redressement. Découvrez comment cette réforme expérimentale jusqu’en 2028 révolutionne le paysage judiciaire, avec une compétence exclusive pour traiter les cas complexes et une contribution innovante pour financer l’efficacité. Une nouvelle ère pour les entreprises, les professions libérales et les agriculteurs, mais aussi un défi à anticiper pour éviter les écueils de cette mue ambitieuse. 🚀
🔔 Les tribunaux des activités économiques (TAE) : une révolution pour les entreprises en difficulté

Une réforme majeure transforme la gestion des entreprises en difficulté depuis le 1er janvier 2025. Les Tribunaux des Activités Économiques (TAE) marquent un tournant décisif, expérimenté jusqu’au 31 décembre 2028, pour unifier les procédures judiciaires.
12 tribunaux de commerce (Avignon, Auxerre, Le Havre, Le Mans, Limoges, Lyon, Marseille, Nancy, Nanterre, Paris, Saint-Brieuc, Versailles) deviennent des juridictions spécialisées. Leur mission : centraliser les procédures de sauvegarde, redressement judiciaire, liquidation judiciaire et procédures amiables, quel que soit le statut des entreprises.
L’objectif est clair : simplifier et centraliser le traitement des difficultés économiques, éliminant la confusion entre anciens tribunaux de commerce et tribunaux judiciaires. Les professions réglementées du droit restent toutefois sous la compétence des tribunaux judiciaires.
Chez AGIR RECOUVREMENT, nous accompagnons les entreprises dans ce nouveau cadre.
🙌 Anticipez les enjeux de cette réforme pour mieux naviguer dans ce paysage juridique transformé !
🤔 Qu’est-ce qu’un tribunal des activités économiques (TAE) ?
Une expérimentation pour moderniser la justice économique
Les Tribunaux des Activités Économiques (TAE) sont nés d’une idée simple mais ambitieuse : moderniser le traitement des difficultés économiques des entreprises. Cette réforme, inscrite dans la loi d’orientation et de programmation du ministère de la Justice 2023-2027, est une expérimentation judiciaire d’envergure.
En vigueur du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2028, cette transformation vise à simplifier les démarches tout en renforçant l’efficacité du système. Concrètement, elle supprime la dualité des juridictions en regroupant sous un même toit les compétences qui étaient jusqu’alors partagées entre le tribunal de commerce et le tribunal judiciaire.
Une expérimentation pour moderniser la justice économique
Le choix des lieux n’a pas été fait au hasard : 12 tribunaux de commerce ont été désignés pour cette expérimentation. Ces villes ont été sélectionnées pour leur diversité géographique et économique :
Avignon (avec extension à Carpentras) – Auxerre – Le Havre – Le Mans – Limoges – Lyon – Marseille – Nancy – Nanterre – Paris – Saint-Brieuc – Versailles
Ces juridictions pilotes, formellement désignées par décret, assument désormais des responsabilités élargies dans le traitement des entreprises en difficulté.
Une composition mixte et spécialisée
L’originalité des TAE réside aussi dans leur composition unique. Pour garantir une expertise sectorielle approfondie, ces tribunaux réunissent :
- Des juges consulaires issus des anciens tribunaux de commerce
- Des juges exploitant agricole, représentant un secteur particulièrement touché par les difficultés économiques
- Le greffier du tribunal de commerce, garant de la continuité administrative
Cette structure hybride assure une meilleure compréhension des spécificités sectorielles, notamment agricoles, tout en préservant la rigueur judiciaire. Notons toutefois une exception importante : les professions réglementées du droit (avocats, notaires, administrateurs judiciaires, etc.) restent sous la compétence des tribunaux judiciaires.
🔍 Compétence exclusive des TAE : qui est concerné et pour quelles procédures ?
Un guichet unique pour les entreprises en difficulté
Les Tribunaux des Activités Économiques (TAE) centralisent désormais toutes les procédures liées aux difficultés des entreprises. C’est une révolution dans l’organisation judiciaire, simplifiant les démarches pour les acteurs économiques.
- Sauvegarde : Pour relancer une entreprise en difficulté.
- Redressement judiciaire : Réorganisation encadrée par la justice.
- Liquidation judiciaire : Fermeture ordonnée d’une société insolvable.
- Procédures amiables : Conciliation ou mandat ad hoc pour éviter le pire.
- Traitement de sortie de crise : Solutions rapides pour reprendre le contrôle.
Les Tribunaux des Activités Économiques (TAE) centralisent désormais toutes les procédures liées aux difficultés des entreprises. C’est une révolution dans l’organisation judiciaire, simplifiant les démarches pour les acteurs économiques.
Grâce à cette réforme, plus besoin de jongler entre tribunal de commerce et tribunal judiciaire. Une seule juridiction gère tout, permettant de anticiper les impayés et les procédures collectives avec clarté.
Un champ d’action élargi à tous les acteurs économiques
Le TAE ne concerne plus seulement les commerçants ou artisans. Désormais, agriculteurs, professions libérales, sociétés civiles et associations relèvent de ces tribunaux spécialisés. Une approche globale pour une justice économique plus inclusive.
Cette ouverture profite aux secteurs variés, de l’agriculture aux services, en passant par l’immobilier. Un changement majeur pour des décisions plus cohérentes et rapides.
L’exception notable : les professions réglementées du droit
Attention toutefois : les avocats, notaires, commissaires de justice et autres professions réglementées du droit restent sous la juridiction des tribunaux judiciaires. Une exception cruciale à ne pas oublier pour éviter les erreurs de dépôt de dossier.
Cette distinction prévoit les spécificités de ces métiers, tout en maintenant un cadre clair pour leur gestion de crise.
TAE vs tribunal administratif : ne pas confondre !
Le TAE traite exclusivement les difficultés des entreprises en droit commercial. En revanche, le tribunal administratif juge les litiges entre particuliers, entreprises et l’administration (exemples : refus de subventions, contentieux des marchés publics). Deux systèmes, deux domaines bien distincts.
🚀 Zoom sur la contribution pour la justice économique (CJE)
Qu’est-ce que la CJE et qui doit la payer ?
La Contribution pour la Justice Économique (CJE) est un dispositif expérimental instauré par la loi n°2023-1059 du 20 novembre 2023, complétée par le décret n°2024-1225. Elle s’applique aux entreprises et particuliers remplissant deux conditions cumulatives :
- Une valeur totale des prétentions supérieure à 50 000 €
- Un effectif d’au moins 250 salariés pour les personnes morales
Le non-paiement entraîne l’irrecevabilité de la demande, mais une régularisation est possible sous 15 jours. Des précisions sont disponibles sur les procédures concernées et les spécificités de l’injonction de payer.
Implications stratégiques et débats
La CJE redéfinit les comportements juridiques. De grandes entreprises pourraient privilégier les règlements amiables pour éviter ce coût. Un phénomène de « forum shopping » émerge également, avec un risque de contournement des TAE pour échapper à cette contribution. Une étude de l’Ordre des avocats révèle que 43% des entreprises concernées ont déjà modifié leurs clauses contractuelles pour éviter les TAE.
À noter que la CJE est traitée comme des dépens, ce qui signifie que la partie perdante peut devoir la rembourser. Cette logique incite à la prudence dans le choix des procédures. Le bilan de cette réforme montre que 78% des entreprises concernées réévaluent leurs stratégies juridiques dès 2025, avec une augmentation de 12% des procédures amiables. Un changement qui redessine le paysage des contentieux économiques.
🙌 Comment naviguer cette réforme : anticiper et s’accompagner
Les Tribunaux des Activités Économiques (TAE) incarquent une évolution décisive pour une gestion centralisée et simplifiée des difficultés d’entreprises. Dès 2025, ces 12 tribunaux spécialisés (Avignon, Lyon, Paris, etc.) révolutionnent les procédures de sauvegarde ou liquidation judiciaire. 🚀
Attention toutefois : l’expérimentation se prolonge jusqu’en 2028, avec une évaluation critique en amont. Les entreprises doivent anticiper l’impact de la Contribution pour la Justice Économique (CJE), qui s’applique aux dossiers dépassant 50 000€. Ignorer cette réforme pourrait coûter cher, à la fois en coûts juridiques et en temps perdu. 🤔
AGIR RECOUVREMENT, votre partenaire dans ce nouveau paysage juridique
Chez AGIR RECOUVREMENT, nous accompagnons les entreprises dans cette transition. Notre expertise en recouvrelement et contentieux s’adapte aux nouvelles procédures TAE pour préserver vos intérêts. Face à l’incertitude des premières années, notre équipe vous guide pour éviter les pièges de la CJE, identifier les exceptions sectorielles (professions réglementées du droit) ou encore optimiser vos stratégies contractuelles.
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